Alors que je préparais une vacherie à une amie (tu te reconnaîtras bientôt), je vais au bureau de poste à côté de chez moi pour envoyer la dite vacherie. J’y vais avec ma Cadette convalescente (je le sentais moyen de la laisser à la maison devant le DVD de la Fée Clochette). Comme à son habitude, elle fait son show, dit bonjour à tout le monde, prend son air trop doux et trognon. Pendant ce temps, j’essayais de remplir l’adresse de mon correspondant sans faire d’erreur (en la surveillant du coin de l’oeil tout de même).
Une postière joue un peu avec elle et me glisse la phrase fatidique : « Et bien je vois que quand maman n’est pas là, c’est la fête »
La réponse du berger à la bergère ne s’est pas fait attendre : « Madame, c’est moi qui m’occupe des enfants, ma femme travaille ».
Forcément, niveau ambiance, ça a mis un petit froid et c’est un peu maladroitement qu’elle brise le silence avec un « Je trouve ça bien personnellement ». Et comme pour se racheter elle précise qu’un samedi sur deux, son mari s’occupe de ses gamins qui sont contents car « ils ont droit à des chips« .
Comme le dit l’adage : « Dans la vie, il y a deux catégories de personnes : ceux qui ont un colt chargé, et ceux qui creusent ». De toute évidence, elle creusait.
Être père au foyer, c’est comporter deux tares : être au foyer (au passage, ce billet qui m’a fait rire) et être un homme (question d’habitude, surement).
Heureusement, les seules habilitées à juger, ce sont mes femmes (épouse et filles) qui, apparemment, apprécient mes prestations. Même un peu trop, ce qui amène mon Aînée à me répéter souvent qu’elle ne veut pas que je travaille du tout.
Euh… Comment dire…
Merci Twitter (et @sasatouitte en particulier) de m’avoir fait découvrir ce billet (et ce blog) où je me retrouve complètement, allez hop direct dans mon flux rss
Ravi que cela t’ai plu. Repasse quand tu veux 😉
J’aime beaucoup l’histoire du colt et du creusage !
Et puis je me dis aussi que parfois, tu dois vraiment vivre des moments savoureux à bousculer les mentalités 😉
C’est pas mon genre pourtant
je compatit à 100 pour 100 et j’en souris car je suis papa et auxiliaire de puériculture en crèche, et se sont les mêmes genre de réaction lorsque j’annonce le métier que je fais. VIVE LES HOMMES AU FOYER!!!!!!