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Je suis masculiniste !

oct 03, 2013 ~ 17 Commentaires ~ Par Greg

Il y a quelques jours de cela, l’insulte a jailli. Claquante comme un coup de fouet. Surprenante un but marqué par l’équipe de France de foot. Je me suis fait traiter de masculiniste. Comme je ne suis pas à un paradoxe près, on m’avait qualifié de papa féministe quelques mois auparavant. C’est un peu le problème quand on essaye d’être dans la nuance, c’est que personne n’est d’accord avec vous. Ce qui est surprenant avec les médias dits sociaux, c’est que les gens ne cherchent pas la confrontation d’idées, ils cherchent des gens qui pensent comme eux. Ça permet de se sentir moins seul, d’être entouré de personnes qui vous applaudiront a chacune de vos prises de parole et surtout… Ça vous évite d’avoir à vous remettre en cause. Alors dès qu’on rencontre un avis divergent, on dénigre (Longue vie aux Trolls).

Les sujets d’égalité Homme/Femme sont tellement sensibles que je me demande s’ils peuvent se discuter sereinement tant la tentation de récuser son interlocuteur du simple fait de son sexe est grande (ce qui me permet, au passage de refaire un peu de pub pour un de mes premiers billets sur le Point Maréchal ). Adepte de la théorie du Genre pour les uns, Mansplaining pour les autres, la recherche de disqualification est assez rapide (et globalement énervante). Comme si les sujets sur lesquels nous sommes légitimes dépendaient de notre sexe. Ce n’est pas parce que je suis un homme que je n’ai pas le droit d’avoir un avis propre sur l’allaitement ou sur les inepties de la loi d’Egalité Homme/Femme actuellement débattue.

J’ai toujours trouvé qu’il y avait un petit air de marxisme mal assumé chez celles (car ce sont essentiellement des femmes) qui vous disent que l’Oppresseur n’a pas son mot à dire quand il s’agit des affaires de l’Oppressé(e). Etre féministe n’empêche pas d’être dans l’exagération. Cela n’empêche pas non plus d’avoir raison, soit dit en passant (si vous saviez ce qu’il m’en coûte d’écrire ça 😉 ). Etre un homme ne veut pas forcément dire chercher un rapport de domination. Cela n’empêche pas non plus de ne pas avoir envie qu’on lui marche sur les pieds.

Je suis loin d’être le mari idéal (il paraîtrait même que j’ai tendance à être chiant). Je ne demande pas à être remercier parce que je fais la vaisselle ou parce que je plie le linge. Cependant, se faire marcher sur la gueule quelques soient les efforts réalisés est désespérant, voir un chouilla démotivant. J’ai l’impression qu’on a du mal à dépasser la relation homme/femme comme rapport de domination. Bourdieu, ça va un temps, mais ça ne fait pas vraiment bouger les lignes. A celles et ceux qui ont tout lu et tout compris, je vous conseille de faire un petit tour du côté de Michel Callon et Bruno Latour. La traduction, ça peut avoir du bon.

Dites de moi que je suis un papa féministe macho si cela vous chante, que je suis un dangereux réactionnaire prônant la théorie du genre. Je m’en fous. Si ne pas vouloir céder aux sirènes du cool en disant que je suis féministe ou ne pas voir la femme forcément comme une victime de ce substantif abstrait qu’est le patriarcat fait de moi un masculiniste alors détestez moi, insultez moi. organisez la lutte contre mes dangereux écrits (mais pas trop longtemps, je n’en vaut pas la peine).

Vouloir réparer les injustices issues de notre histoire est une chose. Mais sans réflexion commune sur un « mieux vivre ensemble », la recherche d’égalité H/F se résumera à un règlement de compte à OK Corral.

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17 Commentaires

  1. l'elfe's Gravatar l'elfe
    03/10/2013 at 14:20 | Permalink

    le patriarcat n’est pas franchement quelque chose de si abstrait que ça à mon avis.

    Reply
    • mauvaispere's Gravatar mauvaispere
      03/10/2013 at 14:29 | Permalink

      c’est un peu un terme fourre tout, je trouve.

      Reply
  2. Anaïs's Gravatar Anaïs
    04/10/2013 at 07:26 | Permalink

    Pour dépasser et aller au-delà de Bourdieu, un tour par Christine Delphy, L’ennemi principal tome 1 – Économie du patriarcat et tome 2 – Penser le genre, où le patriarcat apparaît comme un terme bien loin d’être abstrait et fourre tout, au contraire!
    Sur la question de la loi Égalité Hommes/Femmes, je suis choquée par le fait de considérer qu’un volet contre les violences faites aux femmes est une « ineptie ». La loi sert à prévenir, à améliorer, à mettre en place des fonctionnements nouveaux pour tendre vers l’égalité mais elle est aussi (et peut-être même avant tout) là pour protéger! Inutile de rappeler le nombre de femmes tuées sous les coups d’hommes toutes les semaines en France. Les violences faites aux femmes sont étroitement liées à une inégalité et à des enjeux de pouvoirs, renforcés, encouragés par une société hétéro-patriarcale qui a profondément ancré en elle, dans son fonctionnement, qu’il est normal que les femmes soient placées dans des positions d’infériorité.
    D’où la question du marxisme. Lorsque j’ai découvert votre blog, j’ai salué votre démarche de chercher, au quotidien, un mieux vivre ensemble, une application concrète de vos convictions féministes en tant qu’homme. Mais cela ne peut suffire. La loi Égalité Hommes/Femmes est nécessaire pour une amélioration rapide et pour entrainer un débat de société plus profond. Elle est un premier palier en quelque sorte. Mais au-delà de ça, c’est le système dans son ensemble qui est à (re)penser et à mettre en crise : social, économique, politique. De nombreuses féministes « assument » parfaitement leur « petit côté » marxiste! Et oui, les opprimé-es n’ont jamais eu et n’auront jamais besoin des oppresseurs pour leur signifier comment ils/elles doivent s’y prendre lorsqu’il s’agit de leur libération. Au mieux, les oppresseurs peuvent-ils réfléchir à leur tour à leurs conditions d’oppresseurs, à la manière dont en tant que groupe (même si en tant qu’individus ils se sentent proches et concernés du féminisme – puisque c’est de ça qu’on parle ici) ils participent et profitent de l’oppression d’un groupe par le leur et comment ils peuvent eux-aussi s’en libérer.

    Anaïs, féministe marxiste matérialiste.

    Reply
    • mauvaispere's Gravatar mauvaispere
      04/10/2013 at 10:10 | Permalink

      Merci d’illustrer parfaitement par votre commentaire le sens de mon propos.
      Que cela soit Bourdieu ou Delphy, la relation H/F est uniquement vue par le prisme de la domination et les individus sont étiquetés dans une catégorie à priori. Rien que d’en votre commentaire, me voici être un féministe (ce que je récuse) de seconde zone, un oppresseur féministe, ce qui est absurde (en plus d’être faux). Je n’ai nulle culpabilité à être ce que je suis, c’est à dire un homme blanc occidental : Oppresseur Ultime (même s’il me manque le côté baby boomer) mais tout votre discours m’y renvoie. C’est très pénible.
      Pour ce qui est de la loi d’Egalité Homme/Femme, si elle traite des sujets importants, elle n’est pas une loi d’égalité. On est dans le punitif. Où redessine-t-on les rapports H/F ? La violence faite aux femmes (la violence en général, d’ailleurs) est un vrai sujet qui n’a pas besoin du prétexte de l’égalité H/F pour être défendu. Notre droit est, me semble-t-il, discriminant à la marge. Ce sont les usages et les mentalités qui sont plus discriminants et ça, ça ne se règle pas par la loi.

      Reply
      • Anaïs's Gravatar Anaïs
        04/10/2013 at 11:14 | Permalink

        La loi sur l’Égalité H/F n’est pas un « prétexte » à parler des violences faites aux femmes. Les violences faites aux femmes sont intrinsèquement liées à la domination du groupe femme par le groupe homme et donc à l’inégalité que cette domination présuppose, installe et soutient au quotidien et dans toutes les sphères (économiques, sociales, publiques, privées…). Introduire la violence faites aux femmes dans la loi sur l’Égalité H/F c’est rendre visible ce lien entre société hétéro-patriarcale – c’est à dire basée et construite sur une possession de l’autorité par les hommes et sur le rapport hétérosexuel comme norme – et les violences envers les femmes ; violences que l’on renvoie, ainsi que le viol, trop souvent à l’individu, à la sphère privée voire à la sphère médicale. Or, tous les hommes qui frappent leurs femmes ne souffrent pas de troubles psychiques ; tout comme pour le viol cela ne concerne qu’un faible pourcentage d’entre eux. Les violences faites aux femmes existent avant tout parce que la société qui est la notre a normalisé et banalisé ces violences et la réduction des femmes au statut d’objet. L’initiative de Pauline et son tumblr « Je connais un violeur » parle pour lui-même.

        Quant à cette notion d’étiquette, est-ce à penser que vous refusez toute analyse historique de votre vie ? Pour se penser – et penser sa situation sociale – il faut, à mon sens, se penser historiquement, c’est à dire pris dans des groupes et des processus globaux ; comme faisant partie, qu’on le veuille ou non, du groupe opprimé, du groupe oppresseur, de la classe ouvrière, etc… afin de comprendre comment ces groupes et processus influent sur nos vies. Cela ne veut pas dire que les individualités prises dans ces groupes ne peuvent pas chercher à s’en libérer pour réfléchir à la mise en place d’un système de fonctionnement réellement égalitaire.

        Reply
        • mauvaispere's Gravatar mauvaispere
          04/10/2013 at 11:41 | Permalink

          quelle jolie guerre des sexes vous nous posez là :-)

          Reply
          • Anaïs's Gravatar Anaïs
            04/10/2013 at 18:37 | Permalink

            Vous reprochez à d’obscurs « médias sociaux » de clore le dialogue lorsqu’ils sont en présence d’avis divergents des leurs ; en l’occurrence, ici, c’est vous qui le clôturez par une remarque aussi puérile que malvenue à propos d’une supposée « guerre des sexes ». Je ne m’attaque pas à vous en tant qu’homme, je m’attaque au groupe dont vous faites partie.
            Quant à Alex, qui parle des hommes battus : oui il y en a et non, les féministes et celles et ceux qui se battent contre les violences
            faites aux femmes ne prétendent pas que ça n’existent pas. En revanche, ce que nous continuons de dire et répéter, c’est que dans le cas de ces violences là, ça n’est pas le même processus qui est en marche, il ne s’agit pas d’une violence liée à une domination d’un groupe par un autre ni d’une violence banalisée et normalisée par le système étatique, social, politique.
            Je constate que malgré mes tentatives de dialogue, vous refusez de vous penser dans la société, pris dans des rapports de force qui, certes ne sont pas de votre fait, mais auxquels vous appartenez, malgré tout. Il est fort louable de chercher à se libérer des schémas au quotidien ; j’aurai trouvé cela encore plus fort de le faire également en connaissance de cause des enjeux inhérent à ces schémas, c’est à dire l’existence d’une société hétéro-patriarcale qui présuppose l’existence de plusieurs groupes oppresseurs et plusieurs groupes opprimés, auxquels nous appartenons mais desquels nous pouvons tenter de nous libérer.

          • mauvaispere's Gravatar mauvaispere
            05/10/2013 at 22:10 | Permalink

            Vous êtes formidable.
            Je fais un billet où je dis que la relation H/F vue uniquement par le prisme du rapport de domination est stérile et vous venez me rabâcher votre doctrine à base d’oppresseur et d’oppressé. Vous ne cherchez même pas à essayer de comprendre mon raisonnement. Par la puissance de votre Verbe vous pensez me ranger sous votre dogme et comme vous n’y arrivez pas, vous dites que je clos le dialogue. C’est très drôle.
            Comme disait Michel Crozier de Bourdieu, vous vous mettez dans « une posture de lamentation sur un monde injuste ». Et quand je dis vous, je ne m’attaque pas à vous en tant qu’individu, je m’attaque (évidemment) au groupe dont vous faites partie (les féministes marxistes matérialistes).
            Vous me trouverez agressif et c’est probablement le cas car l’échange que j’ai ici avec vous, je l’ai eu une centaine de fois en d’autres lieux avec d’autres personnes. Force est de constater que cela fait du sur place et c’est agaçant.
            Pour ce qui est de la guerre des sexes, soyez cohérente avec votre doctrine. Vous pensez le monde dans le biais de rapports de force qui dépassent les individus. Le groupe auquel j’appartiens est l’Oppresseur et vous vous devez de combattre cette oppression. Comment faut il appeler cela ?

  3. Serge CHARNAY, Père Privé d'Enfant's Gravatar Serge CHARNAY, Père Privé d'Enfant
    04/10/2013 at 13:55 | Permalink

    Que dire quand on a l’impression de lire un billet dans lequel on se retrouve totalement… ben… rien…?
    Ha si, l’orthographe de l’un de mes mots préférés… chouïa?!
    (o8

    Reply
    • mauvaispere's Gravatar mauvaispere
      05/10/2013 at 21:01 | Permalink

      tant que c’est l’orthographe, ça va :-)

      Reply
  4. Alex's Gravatar Alex
    04/10/2013 at 14:37 | Permalink

    La guerre des sexes ne mène nul part car nos enfants auront toujours besoin d’un père et d’une mère. Ceux qui voient des masculinistes partout sont des féministes en guerre. Libre à elles. Nous sommes de plus en plus nombreux à ne plus vouloir que les pères, les hommes et les garçons ne soient plus oubliés par nos pouvoirs publics : http://www.homme-culture-identite.com/article-violences-conjugales-les-hommes-battus-oublies-par-la-france-89710984.html

    Reply
    • mauvaispere's Gravatar mauvaispere
      05/10/2013 at 21:21 | Permalink

      Je ne sais pas ce qu’est un masculiniste. Mon propos est surtout de dénoncer les effets de manche rhétoriques pour discréditer les propos

      Reply
  5. Alex's Gravatar Alex
    08/10/2013 at 00:27 | Permalink

    Masculinisme est un terme repoussoir inventé par les féministes marxistes matérialistes pour désigner les pères qui revendiquent plus de droits pour voir plus souvent leurs enfants. Comment peut-on faire pour se parler de vive voix car votre connaissance du féminisme de Delphy est une excellente nouvelle dont j’aimerais débattre avec vous si vous le voulez bien ?

    Reply
    • mauvaispere's Gravatar mauvaispere
      08/10/2013 at 21:50 | Permalink

      Si j’en crois mes quelques lectures, le masculinisme désigne également un mouvement structuré en opposition aux féminismes. Ce n’est pas (encore ?) le cas en France, mais outre atlantique, leurs excès idéologiques n’ont rien à envier à ceux du féminisme radical. (j’ai beaucoup de mal avec le concept de pussyfication, par exemple).
      Pour être franc, je lis très peu de l’énorme documentation sur la question. J’ai quelques bases de socio, d’histoire et de bio. Un peu de conviction et la ségrégation des individus en classes immuables n’en fait pas partie. La Lutte des Classes, très peu pour moi.
      J’ai pas de problème pour vous rencontrer

      Reply
  6. Petite maman's Gravatar Petite maman
    12/12/2013 at 13:24 | Permalink

    Mais j’adore !! J’adore !! Je suis une femme et je me retrouve en vous !! Je suis une femme et je ne suis pas féministe ! Je ne suis pas féministe parce-que pour moi ça frise l’extrémisme ! Et les extrêmes, j’aime pas !
    Je suis une femme qui vit dans mon temps, avec un homme qui vit dans son temps.
    Et je vais même lancer un pavé dans la marre qui pourrait m’attirer des foudres, mais je ne crois pas à l’égalité homme/femme !
    Je ne suis pas pour la défense des femmes, mais la défense des individus opprimés, maltraités. La violence faite aux femmes est un sujet bien particulier, qu’il faut combattre bien évidement. Mais par au travers du féminisme, juste parce-que c’est inacceptable qu’il y ait encore aujourd’hui une telle main mise d’un individu sur un autre en utilisant la violence.
    Hier encore, le féminisme nous a sauvé, nous les femmes en se battant pour le droit de vote, le droit à la contraception, le droit à l’avortement. Je les en remercie ! Mais aujourd’hui le monde a (un peu changé), la femme a des droits, même s’il y a encore un peu de chemin à faire, et les hommes d’aujourd’hui cherchent leur place. Après 2000 ans d’un statut social, cela ne fait qu’une cinquantaine d’année que leur place commence vraiment à changer, c’est très court dans le temps de l’humanité, il cherche encore à s’adapter. On est donc dans un affrontement entre les « hommes modernes » et les féministes qui continuent à lutter pour leur cause.
    Est-ce que cette question d’égalité ne pourrait pas se faire main dans la main, hommes et femmes ensemble dans un objectif commun d’égalité des droits, de reconnaissance de la place de chacun et de la liberté de faire ses choix de vie.
    Quand je dis que je ne crois pas à l’égalité homme/femme, ce n’est bien sur pas en terme de droits, pour lesquels ils faut continuer à se battre, que ce soit pour les femmes qui ont encore un bout de chemin pour rattraper les hommes notamment dans le milieu du travail, que pour les hommes pour qu’ils puissent prendre la place qu’ils souhaitent notamment au niveau familial.
    Mais les différences hommes/femmes resteront malgré les combats, il faut bien dire que dans le milieu du travail, on ne changera pas le fait que c’est la femme qui va porter les enfants, être en arrêt maladie, en congé maternité ect…
    Et puis pour les salaires, il faut bien sur à poste et expérience égale qu’ils aient les mêmes salaires. Mais en globalité, dire que les femmes ont un salaire moins important, il est possible aussi que ce soit un choix. Non pas que je ne veuille pas gagner plus d’argent, mais mes aspirations professionnelles n’ont pas le même but que celles de mon mari. Et là où il s’épanouit, moi je me ferais chier, et inversement. Je suis dans un cliché bien connu, avec l’homme qui fait une carrière en tant que commercial, a des envies d’évolution et de carrière florissante. Moi je suis dans le social, avec des enfants handicapés. Je n’ai aucune ambition carrieriste, mon intérêt ne se situe que dans le travail en lui-même. Je voudrais bien gagner plus, mais je ne suis pas prête à changer pour ça.
    Ce sont typiquement des métiers homme/femme classique, le schéma habituel qui fait principalement la différence des salaires.
    Comme c’est un choix, qui nous convient avec ce que nous sommes.
    Est-ce que pour autant je ne vais pas dans le sens du changement ? Est-ce qu’il faut forcément mettre la femme à (anciennement) la « place » de l’homme et inversement pour faire changer les choses ? Ou tout simplement d’avoir le choix, la possibilité ?? Une égalité des chances pour tout un chacun.
    Par exemple la réforme du congé parental qui obligerait le père à prendre 6 mois si on veut avoir droit aux 3 ans, qu’en est-il du choix ?? Est-ce que les femmes qui s’arrêtent de travailler sont elles forcément contraintes ?? Et si c’est le cas, il faudrait peut être s’occuper de créer suffisamment de mode de garde, notamment dans les milieux ruraux, ce qui aiderait peut être les femmes qui ne souhaitent pas s’arrêter ! Ces 6 mois seront perdus si le père ne s’arrête pas, peut importé si on trouve un mode de garde ou non !!
    Et peut être aussi laisser le choix aux pères (pas les obliger) en favorisant la communication dans les entreprises pour qu’ils aient réellement cette possibilité !! J’ai trop entendu « mon mari ne peut pas prendre ses jours enfant malade » ou même mon directeur qui m’a dit que nous les femmes on était plus aptes à nous occuper des enfants, à changer les couches… Les pères ne sont pas des incapables !! Laissons leur la place qu’ils ont envie de prendre !
    Et quand j’entends encore dire à mon mari qu’il est trop niais avec ses enfants !! Mais il s’en fou, il aime la proximité qu’il a avec ses enfants. Et même, le truc de ouf, il sait s’en occuper !! Changer les couches, donner à manger, jouer, profiter des temps en famille, prendre un avion à 4h du matin pour rentrer de déplacement pour être sur d’être là pour une journée en famille voir un concert pour enfant !

    Bref, je n’ai pas ton talent d’écriture et de synthèse de mes idées, mais je dirais qu’il faudrait parler d’équité, et de complémentarité (comme dit dans un autre article), laisser la place que chacun souhaite prendre, laisser les possibilités à chacun, défendre ceux qui ont moins de droits, protéger les opprimés (hommes, femmes et enfants). Je ne suis pas féministe, je ne suis pas extrémiste, je ne suis pas anti changement, je suis pour l’évolution des mentalités dans le respect des choix de chacun Probablement

    Reply
    • Greg's Gravatar Greg
      16/12/2013 at 07:54 | Permalink

      merci pour ce commentaire.
      Et pour le talent d’écriture. Ca vient en écrivant (mes premiers articles n’étaient pas très bons 😉 )

      Reply
  7. Petite maman's Gravatar Petite maman
    12/12/2013 at 13:32 | Permalink

    Zut un bug ! Merde j’ai fait pavé mais je termine ma phrase :
    Probablement utopique !!
    Et je défends la place du père, et celle de la famille, peut être plus que la femme pour qui, même s’il reste encore du chemin, la cause est plus facilement acquise. Et s’il y a 50 ans la femme au travail n’était pas bien vu, aujourd’hui c’est l’homme en tant que père impliqué qui est montré du doigt. C’est là qu’il faudrait travailler pour atteindre une équité homme/femme !

    Pardon pour le roman ! 😉

    Reply
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