Il parait qu’un vrai blogueur se doit de regarder les mots clés utilisés par les moteurs de recherche. Jusqu’à présent, j’y avais pas trop fait attention, mais comme c’est ma deuxième source de trafic, je me suis dit que ça pourrait être amusant d’y jeter un coup d’oeil. Etrangement, on tombe sur mon blog principalement en tapant « mauvais père ». Loin derrière on tombe sur des mots clés tournant autour de la douance (orientale), le placenta (erk), les comptines et la crèche.
J’ai aussi des recherches VIP du style « fée clochette n’a pas de culotte » ou bien « a poil sous sa robe pour le lycée ». Je vois que le cul est toujours aussi porteur mais j’aime à penser qu’ils ont été surpris du contenu de ce blog (enfin, j’espère). Mes préférés restent « j’ai oublie de mettre le sabot a ma tondeuse a cheveux maintenant il y a un trou sans cheveux comment le cacher » ou « comment maitre (sic) une couche culotte un homme ». Spéciale dédicace pour « mon patron a envie de ma femme ».
Dans un registre moins léger, les motifs de consultation autour de « mauvais père » font un peu froid dans le dos. Si la formulation indique que la plupart des requêtes recherchaient précisément ce blog, certaines recherches étaient plus larges allant d’un simple questionnement « qu’est ce qu’un mauvais père » à l’accusation en bonne et due forme « père proche de ses sous mauvais père », « l’absence d’un mauvais père » et le péremptoire « Les homme sont de mauvais père » ou « mieux vaut pas de père qu’un mauvais père ». Ayant perdu mon père jeune, j’apprécie ce dernier :-
Parfois, des hommes s’égarent sur ce blog avec les questions « comment savoir si on est un mauvais père » ou « ma femme me traite de mauvais père ». Il faut dire que les réponses ne semblent pas évidentes à trouver sur la toile. Alors comme j’apparais en premier sur google quand on tape « mauvais père » (gloire), je vais me permettre une petite définition au vu de mon expérience et de ce que j’ai lu à droite, à gauche.
On exclut de la définition du mauvais père l’homme violent ou abusif qui relève davantage des tribunaux que du jugement social.
Un mauvais père est principalement un homme à qui on a refourgué des braillards plus ou moins grands dans les pattes sans mode d’emploi et à qui d’éminents psychanalystes imposent d’être une figure d’autorité alors que sa conjointe (et ses enfants) aimerait qu’il soit juste plus présent (et encore, pas partout). En outre, la capacité du mauvais père à s’occuper de ses enfants sera souvent évaluée à partir de critères choisis par des mères, ce qui amène parfois à poser l’équation suivante :
Aptitude du père à s’occuper des enfants = f(faire comme la mère) .
Dans certain cas, on retrouve le principe d’équivalence suivant :
Mauvais Père <=> Mauvais Mari
A toutes les femmes qui me lisent et qui se demandent si leur mari est un mauvais père, je leur citerais cette phrase de Napoléon qui disait qu' »il ne faut pas voir de la malveillance ce qui peut s’expliquer par de l’incompétence » incompétence au sens qui n’est pas compétent.
A tous les hommes qui me lisent et a qui on reproche (injustement) d’être de mauvais pères, dites vous que des générations d’abruti(e)s ont réussi a avoir des enfants très bien, alors pourquoi pas vous ?
Si cette définition vous semble excessive, c’est qu’elle l’est fort probablement. Elle reste toutefois ouverte à vos commentaires.
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